Histoire entre homme (gay) après des semaines de dial sur internet

Je suis marié et je cherchais mon binôme pour une rencontre soft et pleine de sensualité, même sans lendemain.Une expérience que je chérissais depuis que très tôt cette bisexualité se fit sentir et que je m’interdisais.

Je me lance donc.
3 phrases alignées sur un site de rencontre avec comme maître mot, la sensualité.
Pas question d’une passe !
Ce n’était pas baiser que je voulais mais faire l’amour.
Des réponses ? évidemment ! Et une en particulier,simple et bien rédigée.
Ce fut la bonne ! Une correspondance s’en est suivie, tellement enflammée,tant par la rédaction qu’à la lecture de nos mails pendant plusieurs jours,que l’on bandait comme des ânes.
C’était stupéfiant de constater qu’on avait le même style d’écriture, que nos mots choisis pouvaient être écrits par l’un ou par l’autre, que l’on attendait la même rencontre depuis des lustres.
Échange de photos, le courant passe , bien qu’il est 41 et moi 53.( on m’a toujours dit que je fais moins que mon âge, c’est génétique)
Néanmoins, je ne suis pas si sûr que l’on est flashé tant que ça sur le physique l’un et l’autre, le charme lui était bien là. La force des mots à contribuer largement à dépasser des exigeances physiques inappropriées. Il suffit de partir du principe que personne n’est parfait.
Trois, quatre coups de téléphone suivent et nous confirment cette envie irrésistible de se rencontrer.

Le temps devient long, un vrai casse-tête chinois pour qu’il puisse se libérer de sa femme et de son travail.
Nous calons malgré tout un rdv midi pour parler et tenter au moins le baiser tant attendu. Trop de monde autour et je bande comme lui, rien que de se voir!
Il ne nous reste que des effleurements de peau pour consolation mais la compatibilité est bien réelle et palpable. Deux bises bien appuyées comme au revoir et un rdv pris pour un après-midi entier à l’hôtel comme conclusion de cette heure passée ensemble.
On croise les doigts !

Le jour J est enfin arrivé…ouf !
Nous sommes en live sur notre trajet respectif, tout notre corps est en émoi et notre cerveau n’en finit plus de bouillonner.
Nous voici arrivés au point de chute….nos regards se croisent, notre visage s’illumine et nos sexes sont déjà raides à l’idée de ce qui nous attend. Non je ne me suis pas trompé, j’ai trop envie de lui.
Direction l’hôtel, il est 13h et la chambre est à nous jusqu’à 17h30.
Il m’arrache un baiser dans l’ascenseur que je n’ai pas vu venir, c’est top comme j’aime.
J’ouvre la porte de la chambre et…. c’est comme si que le temps s’arrêtait.
Nos sacs à dos tombent au sol et je n’ai qu’une envie, l’embrasser encore et encore. Nous sommes désormais ventousés l’un à l’autre et pour 4h30. À aucun moment il ne se détache de moi, comme moi de lui, on se bouffe des yeux, on se caresse non stop, on se plaque l’un à l’autre histoire optimiser les sensations. Il ne décolle plus ses lèvres des miennes et c’est un vrai délice.
Pour une envie de sexe au départ, on ne pouvait imaginer mieux.
Quelle tournure !
J’ouvre sa chemise au compte goutte et enfin…mes mains peuvent se promener avec lenteur sur son corps, sa peau réagit immédiatement et me communique sa chair de poule.
Je n’en peux plus !
Adieu la chemise, debouclée la ceinture, déboutonnée la braguette, bouton un à un en prenant soin de frôler son sexe. Son pantalon glisse et sous le boxer pointe une excitation évidente. Son sexe est généreux, copieux, mouillé de désirs. Ma langue le parcours, le titille, ma bouche enfin l’engloutit pour une dégustation sans limite.
Il n’en peut plus lui aussi.
Il ne veut pas jouir tout de suite et me bascule sur le lit, me déshabille à son tour, ses mains sur moi m’excitent de plus belle. Il me suce comme un enragé et c’est trop bon et je garde aussi le contrôle.
Ça tourne en 69, mon corps nu au dessus de lui est comme une bombe à retardement, sensation délicieuse qui dure un moment.
Je me retourne car ses baisers me manquent déjà, les yeux dans les yeux.
Cette rencontre est vraiment improbable, tout ce que j’aime chez lui, il l’aime chez moi.
Il est sexuel et sensuel comme je le suis. Je n’ai jamais été un dragueur invétéré mais je sais que je n’ai jamais laissé quelqu’un indifférent au lit. Mon plaisir passe par celui de l’autre, lui me le rend bien.
Pose !
Nos corps s’enlacent, nos jambes se croisent, nous restons inertes, la douceur de ce contact épidémique sans même se parler suffit, suffit à être bien. L’après-midi est encore à nous et c’est tout simplement délicieux que de faire l’amour sans contrainte et de pouvoir apprécier le caractère attractif de son ou sa partenaire.
Nos ébats reprennent de plus belle et aucune parcelle de son corps ne me laisse indifférent, je descends à nouveau sous le nombril, sa bite se tend à mon approche, je me charge de la raidir encore plus. Je n’en fais qu’une bouchée, de va et vient en accélération mon partenaire se crispe mais je ralentis à sa demande.
La configuration change soudain alors que moi qui est toujours eu en aversion de lécher un cul me voilà en face à fesse avec celui de mon partenaire. Que faire ? Me rétracter ou me barrer ferait tout foutre en l’air ! Je me mets donc à l’oeuvre au mieux, et son petit trou de balle bien propre ne me déplaît pas au final,je finis par apprécier .
La réaction ne se fait pas attendre et je sens que mon homme est de plus en plus chaud bouillant, ses gémissements le confirment.
Alors sous sa conduite,
je me mets sur le dos, mon sexe toujours tendu,il veut essayer la pénétration. À califourchon il guide mon sexe à son anus et se glisse lentement
À tout moment, chaque changement de position est rythmé de baisers indispensables
Mon corps s’emballe et le sien avec, tout s’accélère, je prends son sexe et le masturbe en même temps pour qu’enfin son plaisir soit total. Je crois qu’il a aimé ça, je dirais même qu’il a adoré, ses soupirs, son regard et son baiser me le confirme. Il se retire et s’empresse de me fait jouir à mon tour.
De nouveau enlacés, inertes, échangeant des propos en tous genres, nous nous approchons de l’heure fatidique.
Une douche délicieuse prolonge nos corps à corps, je lèche l’eau ruisselante sur ses seins, glisse mes mains savonneuses entre ses fesses,decidement il aime ça et démarre au quart de tour. Il en fait autant et m’embrasse à nouveau.
Il faut se sécher, se rhabiller et partir, difficile de revenir sur terre.
Nous nous sommes donc rencontrer à l’hôtel 7 ou 8 fois avec la même intensité mais son éloignement professionnel à eu raison de notre « séparation « . Pour être très honnête il s’est quand même passé quelque chose de plus fort qu’une relation purement physique puisqu’on commencait à s’appeler mon chéri ou mon amour
10 mois se sont passés et je suis forcément imprégné de cette aventure qui me laisse nostalgique. Peut on vivre deux fois la même chose ?
J’en brûle d’envie